Des Coins Spéciaux

LES BELVÉDÈRES

Sans aucun doute, les belvédères sont l’un des plus grandes attractions d’Arcos de la Frontera, des belvédères vers l’intérieur et des belvédères vers l’extérieur ; c’est-à-dire des endroits stratégiques pour profiter des vues de cette ville « couleur pain » (comme dirait le poète local Carlos Murciano) pendant d’un rocher robuste ou des belvédères construits dans la vieille ville où l’observateur reste sans voix après découvrir la beauté qui l’entoure.

Des Belvédères À La Périphérie De La Ville

  • Le belvédère de la Peña Nueva depuis Los Cabezuelos
  • Le belvédère de la Peña Nueva depuis La Huerta
  • Le belvédère de la Peña Nueva depuis le belvédère des Villages blancs (au carrefour avec la route de Junta de los Ríos)
  • Le belvédère de la Peña Nueva depuis la route de la Junta de los Ríos
  • Le belvédère de la Peña Nueva depuis la route d’Algar
  • Le belvédère de la Peña Nueva-Vieja depuis la route d’El Romeral
  • Le belvédère de la Peña Vieja desde la route d’El Bosque
  • Le belvédère de la Peña Vieja depuis le Lotissement El Santiscal
  • Le belvédère de la Peña Vieja depuis le Barrage du fleuve
  • Le belvédère de la Peña Vieja depuis le Camino de las Nieves

Des Belvédères Dans La Vieille Ville

  • Le belvédère de la Place del Cabildo

Depuis cet endroit, nous pouvons non seulement contempler l’architecture de la Petite basilique et la Place du Cabildo, mais aussi la Vallée du Guadalete avec ses jardins potagers et ses terres arables et la Sierra de Dos Hermanas, la Sierra de la Sal et d’autres villages comme Medina Sidonia.

 

  • Le belvédère de Abades

Depuis ici nous contemplons le cours du Guadalete par l’une des zones les plus significatives de la ville, qui est le Quartier de María Auxiliadora, aussi connu comme le Quartier bas et son imposant Pont en fer, appelé le Pont de San Miguel.

 

  • Le belvédère de San Agustín

Sa hauteur permet de contempler l’un des méandres du Guadalete, la Sierra de Barranco et la Sierra de Bornos. Depuis ici, nous pouvons voir une partie de l’enceinte entourée de la ville, la Tour de San Antón, l’enceinte de La Angostura, le Réservoir d’Arcos et même le village de Villamartín.

 

  • Le belvédère de la Peña Vieja

Sa localisation sur un niveau inférieur au celui du belvédère de San Agustín permet une vue des bâtiments d’Arcos de la Frontera et leur adaptation particulière aux caractéristiques topographiques de l’endroit ; elles configurent un labyrinthe de rues en pente où les églises de San Pedro, San Agustín, Santa María et le Château sont notablement remarquables.

Les Patios

  • Le patio du Parador de Turismo

C’est un patio intérieur ayant des arcades, une fontaine, une margelle d’un puits et des plantes autochtones.

 

  • Les patios du Palais del Mayorazgo

Les patios du Palais del Mayorazgo s’inspirent des jardins typiques andalous. Ils sont deux patios intérieurs aux arcades en plein cintre ; l’un d’eux est situé pratiquement à l’entrée principale, alors que l’autre a un caractère plus privé.

 

  • Des patios particuliers

Plusieurs maisons de la vieille ville d’Arcos et des alentours possèdent un patio intérieur, un lieu commun dans l’architecture populaire de l’Andalousie, plein de couleur et ayant des plantes autochtones et des puits pleins d’eau fraîche et cristalline.

Le Jardin Andalou

Le jardin andalou es la conséquence d’une rénovation réalisée au début du XXIe siècle à l’arrière du Palais del Mayorazgo ; il correspond aux écuries et à la cour du palais.

Dans cet endroit se fusionnent deux éléments indispensables de la culture andalouse et de notre propre culture : l’eau et la flore qui, ajoutées à l’environnement dans lequel ils se trouvent, nous transportent au passé.

 

HORAIRES :

Du mardi au vendredi: de 9h00 à 13h30 /18h00 à 21h00

Les samedis et dimanches: 11h00 à 14h00

Fermé les lundis et jours fériés

 

Information :

Office de culture :Tél : +34 956 70 30 13/cultura@arcosdelafrontera.es

Des Places Et Des Petites Places

  • Place du Cabildo

En 1812, l’armée française détruisit presque la structure de la place avant abandonner la ville. Des bâtiments comme la Maison-palais de los Gamaza (où se trouve l’Hôtel Parador aujourd’hui), la Maison des greffiers et aussi la structure au portique de la ville disparurent. En 1838 s’ordonna la construction d’une nouvelle place ; les travaux finirent en 1847.

Une grande partie de l’histoire d’Arcos eut lieu dans cette place où des soldats et des cavaliers s’entraînèrent, des nobles jouèrent, des taureaux furent combattus et des autos sacramentaux furent célébrés. À partir de 1608 commence la vie civile dans la place autour de laquelle des maisons se construisent. Ici nous trouvons la Petite basilique de Santa María de la Asunción, la Mairie et l’Hôtel Parador de Turismo.

 

  • Place Boticas

Ici se trouve le Temple inachevé des jésuites ; sa construction commença en 1759, mais l’expulsion des jésuites huit années après provoqua que le bâtiment ne soit jamais fini.

 

  • Place del Cananeo

Dans cette place des autos sacramentaux (des pièces théâtrales brèves sur des thèmes moraux ou sacrés) furent représentés ; ici nous trouvons une maison couronnée par une croix de Malte.

Cette petite place conserve encore l’esprit de la ville au Moyen Âge.

Des Rues Et Des Ruelles

Pour le journaliste et écrivain César González-Ruano, les rues d’Arcos de la Frontera sont une anthologie de toute l’Andalousie ; c’est pour ça qu’il faut du temps pour se promener à la vieille ville. Dans ces rues coexistent des quartiers datant de siècles divers ; des endroits arabes et juifs se mélangent avec des autres de la Renaissance, du XVIIIe siècle, du romanticisme, etc.

Il y a aussi, comme les écrivains Jesús et José de Las Cuevas nous rappellent, « un morceau intangible du XVIe et du XVIIe siècle perdu dans le silence… ». C’est Arcos comme la ville des cavaliers, la ville des grandes maisons blasonnées, « extraites des fondations et des terres labourées. La visiter, comprendre la noblesse notoire, cultivée et partagée à flots, le mérite des écus présidant les façades… ».

Quelques-unes des rues où il vaut la peine se perdre sont les suivantes :

La Cuesta de Belén (Ancienne Porte de Xérès)

Son nom vient d’une sculpture de la Vierge de Bethléem qui se trouvait dans une niche à la face intérieure de l’ancienne Porte de Xérès. Dans cette rue, près de l’Hôpital San Juan de Dios, se trouvait l’une des trois portes d’accès à la ville à l’époque musulmane ; elle comptait sur trois arcs, une fortification à double mur, une barbacane, un fossé et un pont-levis. Le blason de la ville se trouvait au linteau (aujourd’hui il se trouve à l’entrée de la Mairie). La porte fut démolie en 1852 sous prétexte qu’elle interrompait la rue tortueuse ; quelques artistes comme les peintres Madrazo et Parcerissa furent témoins de la démolition et la traitèrent justement de vandalisme.

 

La rue Nueva

Elle fut l’ancien fossé du château jusqu’en 1755, lorsque le tremblement de terre de Lisbonne abattit la muraille nord, ce qui donna lieu à la formation de cette rue. Son arc d’entrée de cette rue fut construit en 1684. C’est une rue d’une tradition poétique profonde : le groupe poétique Alcaraván naquit ici en 1949.

 

La rue Callejón de las Monjas

C’est une rue ouverte entre le Couvent de la Encarnación et l’arrière de la Petite basilique de Santa María de la Asunción.

 

La rue Maldonado

Cette rue pittoresque est pleine de maisons majestueuses.

 

La rue Cuesta del Socorro

Son nom vient d’un ermitage, aujourd’hui disparu, sous le patronage de la Vierge del Socorro. C’est une côte pittoresque et raide qui nous fait des surprises comme le balcon entourant le coin, en face de la rue Cadenas. Par ici nous arriverons, comme l’écrivain Pío Baroja, « à de petites rues solitaires de maisons blanches aux grillages ».

 

La rue Juan de Cuenca

Populairement connue comme la Calle de los Jazmines, elle possède une maison blasonnée qui appartint à Juan de Cuenca y Farfán de los Godos ; en bas, nous trouvons le terrain primitif du marquis et de la marquise de Torresoto où se célébrait l’une des trois grandes cercles d’Arcos en 1861 ; ensuite, il y a un joli carreau du XVIIIe siècle représentant saint Joseph.

 

La rue Cadenas

Cette rue fut nommée après les chaînes mises sur le portail de la Maison de la famille Yuste de la Torre comme un souvenir de la visite et le séjour du roi Sanche IV de Castille dans la ville.

 

La rue Cuna

Cette rue est appelée ainsi car ici se trouvait l’entrée de la fondation pour les enfants abandonnés. Dans cette rue s’installa l’ancien entrepôt de blé créé par les Rois catholiques. Elle fut choisie par l’ingénieur et peintre Miquel Utrillo pour être reproduite dans le Poble Espanyol de Barcelone.

 

La rue Callejas

Cette rue serpentant monte ou descend, selon le point de vue du spectateur, vers la Porte Matrera.

 

Mais il y a beaucoup d’autres rues, de ruelles et de côtes comme Piedra del Molino, Altozano, San Juan ou Cuesta de las Monjas, qui conservent l’esprit de ce village à grande hauteur.

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